1ère étape :
D’abord, je voulais un levé de soleil sur le fleuve. Pour une fois que j’étais éveillé à 3h30, j’étais en forme pour l’attendre. Dehors, c’est
2e étape :
Par la suite, il avait été décidé d’aller à Natashquan, terre d’origine de Gilles Vigneault. Il m’était impensable d’aller si près de ce coin de pays, sans se rendre là. C’est quoi 151 kilomètres, quand on en a déjà parcourus 1112 pour arriver ici?
Avant le départ, nous arrêtons au kiosque d’information touristique pour louer un CD guide audio, qui nous accompagne tout au long de la route de Havre-Saint-Pierre à Natashquan en nous indiquant des arrêts intéressants, des histoires intéressantes, etc. Effectivement la route est ponctuée d’arrêts qui nous amènent au but sans trop de longueurs.
Après avoir passé environs 45 minutes à écouter un ancien raconter des moments de sa vie et de la vie de ses voisins, nous mangeons une croûte locale (tartine de fruits de mer) puis nous allons passer environ une heure dans la « vieille école de Natashquan » là même où Gilles a fait tout son primaire. Cette exposition met en parallèle la vie des gens de Natashquan et les chansons de Vigneault. Des moments très agréables.
Je voulais (et il était fortement recommandé par l’auteur de ce blog, de ne pas essayer de changer ce projet), d’aller « virer au boutte de la route ». Pourquoi une telle importance à quelque chose qui peut paraître aussi anodine à d’autres? Je constate qu’à 53 ans, c’est la seule chose que j’ai décidé de TERMINER dans ma vie. Tant que le gouvernement ne la rallongera pas cette route, j’aurai atteint son bout, sa fin. Et je l'ai fait...
Tant que je vivrai, je continuerai quelque chose. La preuve, je n’ai jamais fini d’apprendre, je n’ai jamais fini de m’occuper des gens que j’aime, etc. Même plus : je n’ai pas arrêté de fumer, j’ai commencé à prendre soin de ma santé; je n’ai pas arrêté d’étudier, j’ai commencé à travailler; etc. Tant que je vivrai, je continuerai ce qui a commencé à ma naissance : VIVRE.
Et Ça, c’est la VIE!