jeudi 16 juin 2016

Winnipeg (1).




Celui ou celle qui a écrit: « À Winnipeg les nuits sont longues » n’a pas visité Winnipeg l’été. La noirceur s’établit vers 21h45 le soir. Pas facile de se reposer avec les journées que l’on se planifie… Pis je ne sais pas à quelle heure il se lève. Plus tôt que nous, c’est sûr!
Pour notre première journée à Winnipeg, on avait prévu faire le tour de ville à pied. Celui-ci était présenté comme étant un parcours d’environ 3h30. Dans l’avant-midi, on a passé 3 heures à faire la moitié du trajet. Admirer, lire, regarder tout autour, en 3h30 pour tout le trajet, plusieurs choses doivent passer inaperçues… Plusieurs styles d’architecture de bâtiments du vieux « Théâtre Pantages Playhouse »(1913), au « Musée canadien pour les droits de la personne » ouvert dernièrement, une foule de choses à voir, des petits détails qui surprennent, des gens qui circulent dans toutes les directions, tout un avant-midi. Mais une propreté pas habituelle : aucun papier, verre ou autre par terre… surprenant.

On coupe le parcours pour diner à « La Fourche » point de rencontre des rivières Rouge et Assiniboine, qui était aussi un point de rencontre pour les habitants des prairies depuis plusieurs siècles.
En après-midi, on traverse la rivière Rouge pour se retrouver à St-Boniface, le visage francophone de Winnipeg. Ici, moins d’agitation dans le trajet pédestre proposé. Quartier résidentiel, quartier universitaire, espace de recueillement. Ici, les noms de rue sonnent comme chez-nous : De la Cathédrale, Masson, Thibault. Cet avant-midi, on était sur Main Street, Smith, Princess, King, dans le tourbillon des gens et des voitures.
Très impressionné par le résultat moderne de la reconstruction de la cathédrale de St-Boniface qui fut détruite par un incendie en 1968.


 



Espace de recueillement devant la pierre tombale de Riel, dans un coin ombragé devant la cathédrale. Le voyage n’est pas politisé, comme moi habituellement, mais on ne peut pas s’empêcher d’y penser un peu…
On pousse l’excursion jusqu’à la rue Deschambault, où est située la maison de la famille Roy, les parents de l’auteure Gabrielle Roy « pour au moins voir la maison ». En effet, à l’office touristique, on annonce la maison fermée le lundi… Surprise c’est ouvert. Une belle visite dans les lieux qui ont vu grandir l’auteure.
Une journée finalement bien remplie.


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