samedi 2 août 2008



23 et 24 juillet Baie Trinité, Les Escoumins, Trois-Pistoles, Saint-Guy

Hé oui! Dernières journées de voyage. Après ce seront des jours de retrouvailles (amis, parenté) avant le retour à la maison.

Il y a maintenant 17 jours que nous avons quitté notre confort statique pour utiliser un confort mobile qui nous a permis de voir un autre coin de pays. Nous avons beaucoup aimé.

La question première de ce blog était : Ce voyage, La vraie Vie? Difficile de se prononcer. À plus!

mercredi 23 juillet 2008

23 juillet, Baie Trinité à St-Guy

Juste un petit message pour dire que nous sommes bien rendu à Saint-Guy, chez Marielle, l'amie de Geneviève. Nous n'avons essuyé aucun inconvénient climatique.

Autres commentaires, et photos demain...

C'est ça la vie: y'é trop tard!

Bye!

mardi 22 juillet 2008

22 juillet Havre-Saint-Pierre à Baie-Trinité

J’écris ce message ce soir et la photo est presque « online »... Je suis assis à la table de pique-nique de notre emplacement au camping « De la Baie », à Baie Trinité. Y’a même la p’tite broue...

Beau temps toute la journée. La route est belle (assez droite) mais cahoteuse. Je sens que je me répète, car c’est la même route qu’il y a quelques jours, mais dans l’autre sens...

J’essaie de m’imprégner le plus possible des paysages qui défilent, car je ne crois pas revenir dans ces endroits. Non pas que ce n’était pas bien, mais il me reste encore beaucoup d’autres places à voir. C’était beau, j’en ai profité et il y aura autre chose...

Notre passage est réservé pour demain soir sur le traversier des Escoumins à Trois-Pistoles. Donc il y aura une route d’environ 250 kilomètres demain avant un repos d’environ 1h30 de traverse et un autre 30 minutes de route avant d’arriver chez Marielle, l’amie de Geneviève, chez qui nous irons passer 2 ou 3 jours.

Je vous laisse donc pour aller... profiter de la vie...

lundi 21 juillet 2008

21 juillet Havre-Saint-Pierre, fin de la moyenne Côte Nord.

Journée en 2 étapes. Je m’explique.

1ère étape :
D’abord, je voulais un levé de soleil sur le
fleuve. Pour une fois que j’étais éveillé à 3h30, j’étais en forme pour l’attendre. Dehors, c’est la pénombre. Je m’habille, sors silencieusement, et prends le chemin de la grève. Une forte humidité m’assaille à la lisière des arbres. Un épais brouillard monte du fleuve. J’ai beau attendre, mais il n’y a même pas de différence dans la clarté du jour, entre mon heure d’arrivée sur la plage (3h45) et celle de mon départ (4h30). C’est comme si le soleil avait décidé de ne pas se montrer aujourd’hui. C’est ça la vie : accepter la décision du plus fort...

2e étape :
Par la suite, il avait été décidé d’aller à Natashquan, terre d’origine de Gilles Vigneault.
Il m’était impensable d’aller si près de ce coin de pays, sans se rendre là. C’est quoi 151 kilomètres, quand on en a déjà parcourus 1112 pour arriver ici?

Avant le départ, nous arrêtons au kiosque d’information touristique pour louer un CD guide audio, qui nous accompagne tout au long de la route de Havre-Saint-Pierre à Natashquan en nous indiquant des arrêts intéressants, des histoires intéressantes, etc. Effectivement la route est ponctuée d’arrêts qui nous amènent au but sans trop de longueurs.

Après avoir passé environs 45 minutes à écouter un ancien raconter des moments de sa vie et de la vie de ses voisins, nous mangeons une croûte locale (tartine de fruits de mer) puis nous allons passer environ une heure dans la « vieille école de Natashquan » là même où Gilles a fait tout son primaire. Cette exposition met en parallèle la vie des gens de Natashquan et les chansons de Vigneault. Des moments très agréables.

Je voulais (et il était fortement recommandé par l’auteur de ce blog, de ne pas essayer de changer ce projet), d’aller « virer au boutte de la route ». Pourquoi une telle importance à quelque chose qui peut paraître aussi anodine à d’autres? Je constate qu’à 53 ans, c’est la seule chose que j’ai décidé de TERMINER dans ma vie. Tant que le gouvernement ne la rallongera pas cette route, j’aurai atteint son bout, sa fin. Et je l'ai fait...

Tant que je vivrai, je continuerai quelque chose. La preuve, je n’ai jamais fini d’apprendre, je n’ai jamais fini de m’occuper des gens que j’aime, etc. Même plus : je n’ai pas arrêté de fumer, j’ai commencé à prendre soin de ma santé; je n’ai pas arrêté d’étudier, j’ai commencé à travailler; etc. Tant que je vivrai, je continuerai ce qui a commencé à ma naissance : VIVRE.

Et Ça, c’est la VIE!

dimanche 20 juillet 2008

20 juillet, Havre-Saint-Pierre

Très belle journée. Le réveil sonne à 07h45. Nous ne voulons pas être en retard. Le départ se fait à 09h00. Nous nous embarquons avec 8 autres personnes pour une journée sur les îles Quarry et Niapiscau. Nous ne savons pas exactement quelles randonnées nous ferons, mais...

Le vent du large, la vitesse du bateau, le soleil, c’est vraiment bien. Nous croisons un banc de canards eider qui fuient à notre passage.

Nous arrivons au quai de l’île Quarry après environ 20 minutes. Le capitaine nous avise qu’il reviendra nous chercher à 13h30 au même endroit. Une employée de Parcs Canada nous accueille et nous propose les différentes randonnées possibles : 10, 4, 2 et 1,2 kilomètres. La dernière peut être effectuée en sa compagnie (randonnée animée, pensez pas mal).

Nous choisissons la randonnée de 4,6 kilomètres (Petit Percé), celle qui suit le littoral jusqu’aux monolithes. La végétation est surprenante. Des arbres retenus par quoi? Des plantes qui trouvent leur nutriment où? Les photos ne rendront jamais l’impression qui nous accueille à chacun des tournants de la côte.

L’approche des monolithes se fait lentement. Je dois dire que cela m’a été moins spectaculaire qu’à Hopewell (Nouveau-Brunswick). Mais le calme et la tranquillité de l’endroit, c’était magnifique. Arrivé aux monolithes, nous faisons un petit arrêt. Nous choisissons d’allonger notre randonnée par le sentier des Falaises (2 kilomètres). Nous avons le temps, la randonnée a à peine pris 1h30. Le retour se fait donc dans la forêt, sur une belle passerelle de bois. Très facile et agréable.

De retour au quai, nous prenons notre temps pour diner, car nous avons presque 2 heures avant le retour du bateau-bus. Pendant un petit repos de Geneviève, j’en profite pour... faire une petite marche.

Le bateau-bus nous amène par la suite à l’ile Niapiscau. Nouvelle randonnée de 4,6 kilomètres en forêt, sur un littoral, autour d’un marais salé, de retour en forêt, jusqu’à de nouveaux monolithes (Anse Des Bonnes Femmes). Encore un paysage fantastique. C’est pas une blague : les mots me manquent.

Au retour, nous avons en prime un souffle de baleine!

C’est peut-être pas juste ça la vie, mais ça valait la peine de le vivre en maudit!

samedi 19 juillet 2008

19 juillet, Havre-Saint-Pierre

Havre-Saint-Pierre est une petite ville accueillante. La caissière à l’épicerie ne te dit pas « Bonjour », elle dit simplement « Salut ». Nous avons parcouru la ville pour trouver un guichet automatique, mais ne l’avons pas découvert seul... On a eu besoin d’aide... C’est pas une « si petite ville ».

Nous avons passé l’après-midi à la plage. C’est pas une menterie (photo à l’appui). On se croirait dans le sud... Un après-midi de repos car demain on part en « bateau-bus » pour une randonnée sur 2 îles de l’archipel de Mingan soit l’île Niapiskau et l’ile Quarry. Une prévision de marche de quelques kilomètres sur toute la journée. Donc on se prépare.

À demain pour la suite. C’est ça la vie : le suspens!

vendredi 18 juillet 2008


18 juillet, Havre-Saint-Pierre

J’écris ce texte en écoutant la radio (CILE 95,5 la radio de ma Minganie) qui diffuse depuis au moins 18h00 des « succès » des années 60 (Marc Gélinas, The Platers, Les Baronnets, Elvis (le King), Dany Aubé, etc.).

On se croit au bout du monde...1112 kilomètres de Montréal...

Nous avons quitté Port-Cartier vers 9h30 ce matin pour effectuer un arrêt déjeuner à Sept-Iles (premier resto du voyage) et « tourner en rond » un peu dans la ville. Nous avons réussi à quitter Sept-Iles vers 12h00...

Il n’y a « presque rien » passé Sept-Iles... Des grands bouts, il n’y a même pas de poteau électrique... Des arbres, des arbres et encore des arbres... La route est moins « croche » que de Québec à Baie Comeau, mais c’est un paysage très spécial. Le fleuve est presque toujours absent. Quelques fois on en voit un petit bout, très loin, mais c’est tout.

Nous faisons halte à la « Chute Manitou » (dans le désert entre Sept-Iles et Rivière-Saint-Jean). Il y a un sentier de marche d’environ une heure. Le sentier est assez « accidenté » mais le spectacle est grandiose.

Nous repartons pour la Minganie. La route est longue et déserte. Sur les 221 kilomètres que nous avons parcourus depuis Sept-Iles, à peine une douzaine de voitures nous a doublés...

Je croyais qu’en Minganie, la route suivrait le littoral. Mais non, nous sommes encore en forêt la plupart du temps. Lors de la traversée des villages, on voit le fleuve mais c’est tout. Nous passons de petits villages, en nous rappelant les petits villages gaspésiens ou saguenéens : aucun rapport. Quelques maisons avec la route qui passe entre. C’est tout, nous sommes déjà passés...

Arrivons enfin à Havre-Saint-Pierre. Le camping est très bien, le paysage côtier est superbe. Des photos demain. Pour aujourd’hui c’est assez...

Je retourne en « 60 ». Ça c’était la vie!

jeudi 17 juillet 2008

17 juillet, Port Cartier.

C’est aussi ça la vie. Ne rien faire d’épatant, mais faire quelque chose... Marcher, rouler à vélo, attendre la pluie, entendre le tonnerre lointain, lire, s’occuper l’esprit, rien d’extraordinaire, mais vivre pleinement le moment présent.

Demain, ce sera autre chose (départ pour la Minganie), différent, mais espérons-le, tout aussi agréable à vivre.

Vivre pleinement, mais tout en pensant à tous ceux qu’on aime. C’est aussi ça la vraie vie.

mercredi 16 juillet 2008

16 juillet Port Cartier, Sept-Iles

Journée « tranquillos ». Promenade dans le parc de la Rivière aux Roches (où est situé le camping) qui nous permet de voir le fleuve, et la Rivière Aux Roches (rivière à saumons). Une bonne « trotte » sur les rochers (en passant Ariane, ta mère sourit de temps en temps). En après-midi décidons d’aller jusqu’à Sept-Iles. Arrêt au Parc Aylmer-Whittom où nous voyons le fleuve et des écureuils, et promenade sur le « Vieux Quai de Sept-Iles.

De retour au campement, soupons en attendant la pluie de 19h00 qui ce soir est un peu en avance (18h45). C’est aussi ça la vraie vie!

mardi 15 juillet 2008

15 juillet, Port Cartier (dernière heure!)

Avons levé le camp à 10h00 ce matin, on en pouvait plus...Sommes arrivés au camping municipal de Port Cartier et avons pris un emplacement pour les 3 jours non employés de la réserve Faunique de Port Cartier – Sept-Iles. Après la nuit de batailles que nous avons passées, nous avions des cadavres à enterrer, un méchant ménage à faire. Donc la journée est employée à nettoyer, laver, lessiver, réparer le pneu, etc. On entreprend une nouvelle partie de voyage. Une nouvelle vie!

14 et 15 juillet, Manic-2 à Port-Cartier

Nouveau départ! Nouvelle vie! Crevaison sur la roulotte AVANT de partir. Ça commence bien...J’aurais pu retourner à Baie Comeau pour réparer, mais j’espérais trouver un endroit pour réparer dans la suite du voyage... Erreur plus on roule, moins on a de chance... On se rendra donc à Port Cartier.

Le paysage est quand même beau, quand on le voit. Il y a tellement de brouillard par endroit que l’on ne sait pas ce qui nous entoure. De la côte, de la courbe, ça il y en a!

Arrêt diner à Baie Trinité où on s’aperçoit que la vielle batterie a rendu l’âme. Remets la moins vieille des deux.

La route change du tout au tout après Baie Trinité : les courbes et les côtes laissent la place aux grands bouts droits. Arrivons à Port Cartier vers 14h30. Arrivons au camping de la Réserve Faunique Port Cartier – Sept-Iles vers 15h30, après une trentaine de kilomètres de route de gravier! Descendons de voiture pour se retrouver devant un mur... de moustique et de mouches noires. Impossible de canceller le camping avec remboursement... On tente donc la chance.

Le paysage est superbe, mais en profiter relève de la limite du possible. On soupe dans la roulotte en prenant la décision d’aller à Port Cartier demain pour marcher et prendre l’air.

C’est pas possible! Même moi qui suis sourd, j’ENTENDS les moustiques tourner autour des ouvertures de la roulotte... Après une nuit de combat (réveil à 5h30) le plancher est jonché de cadavres mais les fenêtres sont encore recouvertes d’ennemis qui ne désirent qu’une chose : entrer et se régaler de nous! C’est aussi ÇA la vie!

11-12-13 juillet

Parti au beau soleil de Bergeronnes, nous avons quelques averses en arrivant à Baie Comeau, après un arrêt diner au port de Ragueneau. Il fait froid, il vente à « éplumer les oiseaux ». Après une petite promenade sur le quai, on entre dans la roulotte pour diner à l’abri.

La journée de samedi se passe tranquille à essayer de faire du vélo dans Baie Comeau, par une belle journée chaude et ensoleillée. Beaucoup de côtes du côté est de la ville (le côté ouest étant l’ancienne ville de Haute-Rive), assez pour en décourager une... Mais au bord du fleuve, c’est pas si pire. Dans l’après-midi, mécanique oblige, changement d’huile chez Canadian Tire pour être capable de bien poursuivre le voyage.

Je n’ai pas encore parlé du camping : petits terrains, délimités par 2 poteaux indiquant le numéro, le poteau d’électricité et le poteau du robinet, le tout faisant environ 25’ x 35’... c’est pas grand.

Dimanche nous réveille avec une pluie qui dure et dure et dure. Heureusement que nous avions décidé de visiter Manic-2 dans la journée. Petite sortie, car le camping est à moins de 2 kilomètres de la centrale. Visite très intéressante, mais pas possible de prendre de photos. Sécurité oblige. C’est aussi ça la vie : la peur collective!

jeudi 10 juillet 2008

Tadoussac

Bergeronnes, Tadoussac

Eureka, le brouillard s’est levé ce matin... Le soleil brille, on voit le fleuve, mais pas juste le bord, L’autre côté aussi...

On décide d’aller marcher à Tadoussac aujourd’hui. Les sentiers semblent plaisants. On se dirige donc vers le parc national du Saguenay, et on se retrouve en bordure du fleuve mais sur un promontoire de sable. Ils appellent ça les « dunes de Tadoussac ». En haut, une vue magnifique, en bas, une plage de sable comme dans le sud. Mais l’eau du fleuve est « frette en tabar... ». À peine les pieds dedans que les orteils te « crochissent ». C’est écoeurant (dans le sens d’enlever le cœur).

En revenant au campement, je regardais le fleuve et j’ai vu trois sauts de baleine (avec ou sans « s » c’était peut-être la même). Je l’ai vue, j’ai pas de photo, mais je l’ai vue...

Après une soirée au feu de camp (le premier depuis le début du voyage) on se préparera à partir demain pour Baie Comeau.

mercredi 9 juillet 2008



9 juillet

Les Bergeronnes

Certaines personnes nous disaient « Pourquoi aller vous geler sur la côte Nord? » C’est ce que l’on se demandait ce matin. Pendant que vous crevez de chaleur en ville, ici, il faisait environ 13ºC. Temps pluvieux, brumeux, nuageux, etc. en « eux ».

Nous avons quand même fait de la marche (une dizaine de kilomètres) dans de beaux sentiers.

Peut importe ce qui nous est envoyé comme température, il faut profiter de ce que l’on reçoit, comme on peut, et quand on l’a. C’est aussi ça la vraie vie.

mardi 8 juillet 2008

Mardi 8 juillet

De Ste-Féréole-des-Neiges aux Bergeronnes

Beau temps pour décamper : chaud et humide, mais pas de gros soleil. La route se fait bien, pas beaucoup de circulation. Les vacances ne sont pas vraiment commencées. Nous faisons halte à St-Siméon pour diner, nous arrivons à Baie Ste-Catherine au début de l’après-midi. 10 minutes de traversée permettent à Geneviève de s’en tirer sans « mal de mer ». Mais c’est pas chaud, et ces quelques minutes donnent à Geneviève des cuisses avec du relief (chaire de poule).

Nous arrivons au camping Bon Désir au début de l’après-midi. Beau site, belle vue, mais qui disparaît rapidement dans le brouillard. Des bateaux sur le fleuve se laissent deviner au son de leur sirène, mais nous n’en voyons aucun. Nous attendrons donc demain avec impatience. C’est ça la vie!

Parc du Mont Ste-Anne


Lundi 7 juillet

De Laval à Ste-Féréole- des-Neiges.
À notre arrivée au camping, sommes accueillis par Jos et Louis (baptisés par Geneviève), deux bébés écureuils, qui nous tournent autour, nous montent sur les pieds, bref sont « dans nos jambes ».

Avons la visite de nos voisins de Laval, Stéphane, Kathy, Mathieu et Étienne, qui voudraient
bien adopter nos petits protégés...







Belle soirée, chaude, même collante... Pas de cellulaire, pas d’internet. Couché tôt, bien dormi, c’est pas ça la vraie vie!

lundi 30 juin 2008

On se présente!

Geneviève et Marc.

Campeurs depuis plusieurs années, mais toujours sans attache, nous sillonnons le Québec (avec quelques incursions en Ontario, et une petite visite dernièrement à nos voisins américains) avec notre équipement qui a évolué comme nous au cours de tout ce temps, passant de la tente (empruntée) à la tente-roulotte, à la roulotte "petit format", jusqu'à aujourd'hui, où nous voyageons, avec je crois bien, le meilleur équipement pour nous. Il s’agit d’un Nissan X-Terra 2006, tractant une roulotte Nash 19B 2005. C’est notre 3e été avec cet équipement et après des améliorations au fils des ans, j’apprécie de plus en plus en profiter.

C’est pas ça la vraie vie? Se faire plaisir?

En décembre dernier, j'ai suggéré une "petite" escapade sur la Côte Nord, pour l'été 2008. Une "petite virée" de quelques 1200 km (aller seulement). À l'époque, le prix du carburant n'était pas à 1,499$ le litre... Mais rester assis dans la cour, c'est pas ce qui nous tente le plus.

Alors on décide de partir quand même. Réservations, documentation, itinéraire, prévision des visites, etc.

On part lundi prochain! C'est pas ça la vraie vie? Avoir des projets?